Fusariose Fusarium solani : dégâts, lutte et traitements

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La fusariose, maladie d’origine cryptogamique, représente une menace majeure pour les cultures à travers le monde. Provoquée par divers champignons du genre Fusarium, cette affection se manifeste notamment par le dépérissement des racines et la pourriture des fruits. Parmi les espèces les plus problématiques, Fusarium solani affecte de nombreuses plantes légumières, elle compromet leur rendement et leur qualité. En agriculture, les dégâts occasionnés par cette maladie peuvent être conséquents, notamment dans les régions où les conditions climatiques favorisent son développement.

Description de Fusarium solani

Fusarium solani appartient au genre Fusarium, classé dans l’ordre des Hypocreales et la famille des Nectriaceae. Ce champignon est omniprésent dans de nombreuses régions du globe et se décline en formes spécifiques à certaines cultures. Nous retrouvons notamment : 

  • F. solani sur l’aubergine et le poivron
  • F. solani f. sp. cucurbitae sur les Cucurbitacées comme le melon
  • F. solani f. sp. pisi  sur les pois.
  • F. solani f. sp. phaseoli sur les haricots.

Ces pathogènes sont capables de survivre plusieurs années dans le sol grâce à ses chlamydospores, qui colonisent les débris végétaux. Il pénètre directement dans les racines des plantes, provoquent des infections qui se propagent rapidement. La dispersion des conidies, facilitée par le vent et la pluie, permet à cette maladie de s’étendre sur de vastes surfaces, ce qui la rend difficile à contenir.

Quels sont les facteurs favorables au développement de la fusariose ?

Le développement de Fusarium solani est intimement lié aux conditions agronomiques et climatiques. Les sols mal drainés, déséquilibrés, pauvres en matière organique ou carencés en nutriments, favorisent l’apparition de cette maladie. Ces environnements affaiblissent les plantes, rendant leurs racines plus vulnérables aux infections. 

De même, une humidité excessive combinée à des températures élevées (26°C) constitue un terreau idéal pour la prolifération du champignon. 

Les pratiques culturales inadéquates, comme des rotations de cultures trop courtes ou l’utilisation de plants infectés, accentuent également le risque de propagation.

Quels sont les dégâts de la Fusariose ?

La fusariose provoquée par Fusarium solani se manifeste à différents niveaux de la plante. Sur les racines, on observe des pourritures et des nécroses qui s’étendent jusqu’aux collets. 

Les tiges, quant à elles, peuvent développer des chancres brun à noir, qui perturbent la circulation de la sève et entraînant un flétrissement partiel ou total de la plante. 

Sur les fruits, des taches humides et noires se forment, souvent au niveau du calice, tandis qu’un mycélium peut se développer à l’intérieur, rendant les fruits impropres à la consommation.

Quelles sont les cultures touchées ?

Les dégâts causés par Fusarium solani concernent une large gamme de cultures légumières. Parmi les plus touchées figurent : 

  • la tomate
  • l’aubergine, 
  • le poivron,
  • le melon, 
  • le pois, 
  • le haricot. 
  • le concombre
  • la courge

Prévention de la fusariose Fusarium solani

Pour limiter la propagation de Fusarium solani, des mesures préventives rigoureuses doivent être mises en œuvre. La rotation des cultures sur une période minimale de quatre ans permet de réduire la présence des chlamydospores dans le sol. L’utilisation de semences certifiées saines constitue une autre stratégie efficace pour éviter l’introduction du pathogène.

Privilégiez un arrosage au sol pour réduire l’humidité sur le feuillage et limiter ainsi la dissémination des spores. 

Le paillage est une technique complémentaire qui empêche les éclaboussures de sol contaminé sur les parties aériennes des plantes. 

Enfin, le choix de variétés moins sensibles à la fusariose offre une solution durable pour protéger les cultures contre cette maladie, tout en maintenant des rendements acceptables.

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Traitement contre fusariose

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