La dartrose de la pomme de terre (Colletotrichum coccodes) est une maladie importante sur les cultures de pommes de terre, des tomates et d’autres plantes des Solanacées ainsi que certaines Brassicacées, Cucurbitacées et Astéracées. Si elle n’affecte pas systématique le rendement global des cultures, elle altère en revanche considérablement l’apparence des tubercules, ce qui entraîne une dévaluation commerciale. Elle représente par conséquent un défi majeur.
Nous développement chez AGROBIOTOP des solutions naturelles qui permettent de répondre efficacement à cette problématique.
- Description de la maladie Dartrose
- Quelles sont les cultures touchées par la dartrose ?
- Biologie du champignon Colletotrichum coccodes
- Quelles sont les conditions de développement favorables ?
- Quels sont les symptômes de la dartrose ?
- Quel est l’impact sur les cultures de pommes de terre ?
- Comment lutter contre la dartrose ?
- Les solutions Agrobiotop contre la Dartrose
Description de la maladie Dartrose
La dartrose, aussi appelée maladie des points noirs (ou black dot en anglais), est une infection fongique causée par le champignon Colletotrichum coccodes, un ascomycète appartenant à la famille des Phyllachoraceae. Ce champignon est largement répandu dans le monde et touche principalement les cultures de pommes de terre.
Sa présence a été signalée dans les principales régions productrices, notamment en Europe, en Amérique du Nord et en Asie, faisant de la dartrose un problème cosmopolite pour l’agriculture.
Quelles sont les cultures touchées par la dartrose ?
Bien que les pommes de terre soient particulièrement vulnérables, Colletotrichum coccodes affecte également d’autres cultures, telles que les tomates, les aubergines, les poivrons et d’autres membres de la famille des Solanacées.
Parmi les autres plantes sensibles à cette maladie, on trouve des Brassicacées comme le cresson et la moutarde blanche, des Cucurbitacées comme la courgette, et des Astéracées comme la laitue et le chrysanthème. Cette large gamme de plantes hôtes accroît le potentiel de dissémination de la dartrose et rend sa gestion plus complexe.
Biologie du champignon Colletotrichum coccodes
Le champignon Colletotrichum coccodes se conserve dans le sol sous forme de microsclérotes, des structures de survie capables de persister plusieurs mois, voire plusieurs années, dans les débris végétaux infectés. Ces microsclérotes permettent au champignon de rester viable même en l’absence de plantes hôtes.
Au printemps, les microsclérotes germent et produisent du mycélium. Celui-ci forme ensuite des acervules, des structures contenant des spores qui sont disséminées dans l’environnement. Le transport des spores se fait principalement par le vent, la pluie ou l’irrigation. Elles pénètrent dans les tissus des plantes par l’épiderme, ou par des blessures causées par des insectes ou d’autres maladies. Le champignon peut également être disséminé par des éclaboussures d’eau, des travailleurs, du matériel agricole ou des solutions nutritives dans les cultures hors-sol.
L’infection commence généralement dans les organes souterrains, comme les racines ou les stolons pour progresser ensuite vers les parties aériennes de la plante. Lorsqu’une tige ou une feuille blessée est infectée, le champignon se développe vers les racines, causant ainsi une détérioration progressive et, dans certains cas, une mort prématurée du plant.
Quelles sont les conditions de développement favorables ?
- Chaleur : la température optimale pour le développement de Colletotrichum coccodes se situe entre 25 et 30 °C.
- Forte humidité atmosphérique : encourage la germination des spores
- Périodes pluvieuses : ou les irrigations par aspersion facilitent la dissémination du champignon.
- Monoculture : lorsqu’elle est pratiquée sur le même sol année après année, augmente le taux d’inoculum et exacerbe les symptômes racinaires.
- Mauvaise gestion de l’irrigation : qu’il s’agisse d’un excès ou d’un manque d’eau
- Fertilisation inadaptée
Quels sont les symptômes de la dartrose ?
Les dégâts observés sont les suivants :
Sur les tubercules de pommes de terre
La dartrose se manifeste sur les tubercules par l’apparition de taches ou de décolorations de teinte gris clair ou plus foncé. Ces taches ont des contours irréguliers et peuvent présenter des microsclérotes, surtout visibles dans des conditions humides. Ces fructifications sont généralement plus grosses que celles observées lors d’une infection par la gale argentée. Après une période de stockage à froid, les tubercules peuvent développer des enfoncements, parfois accompagnés d’une pourriture sèche.
Sur les fruits
Sur les fruits, Colletotrichum coccodes est responsable de l’anthracnose, et affecte essentiellement les fruits matures. Cette infection se traduit par des lésions brunes qui évoluent en taches circulaires. Des microsclérotes ainsi que des masses de spores de couleur saumon peuvent apparaître à la surface des lésions en présence d’humidité. La pourriture provoquée par le champignon peut progressivement envahir de larges portions des fruits affectés.
Sur les racines
Les racines des plantes touchées par la dartrose présentent des lésions brunes, accompagnées de la destruction des radicelles et d’une pourriture progressive. Le cortex des grosses racines peut également être affecté, prenant une teinte grisâtre à brunâtre. Des ponctuations noires, formées par les microsclérotes, sont souvent visibles à la base des tiges et des racines.
Sur les feuilles et tiges
Sur les feuilles et les tiges, la dartrose est identifiée par des lésions rondes, brunâtres, entourées d’un halo jaune. Les feuilles infectées montrent un jaunissement général, suivi d’un enroulement
Quel est l’impact sur les cultures de pommes de terre ?
Même si la dartrose n’entraîne pas une réduction significative des rendements, elle peut néanmoins avoir un impact important sur la qualité commerciale des tubercules. Les dommages cosmétiques causés par les taches et les points noirs rendent les pommes de terre moins attrayantes pour le marché, ce qui peut provoquer des pertes économiques pour les producteurs.
En outre, dans des conditions de culture stressantes ou en l’absence de rotations culturales adéquates, la dartrose peut affaiblir les plants de pomme de terre, et entraîner une mort prématurée des plants et compromettant la récolte.
Comment lutter contre la dartrose ?
La lutte contre la dartrose repose dans un premier temps sur la prévention et la gestion des conditions favorables au développement du champignon.
- Effectuer une rotation des cultures d’au moins quatre ans entre les plantations de pommes de terre pour réduire l’inoculum dans le sol, en évitant les plantes hôtes (Solanacées, Brassicacées, Cucurbitacées, Astéracées).
- Utiliser des semences saines et certifiées, et privilégier les variétés résistantes lorsque c’est possible.
- Stimuler la vie microbienne du sol en apportant des amendements organiques pour améliorer la qualité du sol et limiter le développement du champignon.
- Assurer une gestion raisonnée de l’irrigation et de la fertilisation pour éviter les stress hydriques qui affaiblissent les plantes.
- Détruire les fanes malades et éliminer les débris de culture des campagnes précédentes pour réduire les sources d’inoculum.
- Maintenir un délai de 3 à 4 semaines entre le défanage et la récolte pour minimiser les risques de contamination des tubercules.
- Sécher les tubercules avant leur stockage pour éviter la condensation et conserver les tubercules à une température inférieure à 5 °C afin de ralentir le développement du champignon.
Les solutions Agrobiotop contre la Dartrose
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